Quelque 300 débardeurs et leurs alliés accueillent les croisiéristes au port ce matin. Ils ont bien l’intention de profiter de l’été qui commence pour faire mieux comprendre aux visiteurs et usagers du port que le conflit en cours fait des ravages chez les travailleurs et leurs familles.
« Depuis le début de ce conflit, les seuls à faire les frais de ce lock-out sont les débardeurs. L’absence de loi anti-scab nuit de manière évidente et étire le conflit de travail », déclare Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP-Québec.
Les familles des 81 employés traversent l’un des conflits de travail les plus longs de l’histoire récente au Québec. La détresse financière et psychologique sont bien installées et aucun élu au pouvoir de la région de Québec, peu importe le palier, ne semble s’en soucier.
En ce beau vendredi matin de début d’été, les manifestants ont donc choisi d’accueillir les passagères et passagers du Volendam qui étaient de passage à Québec pour une visite, comme le feront les passagères et passagers de près 130 croisières au cours de l’été.
« Ce conflit s’étire et c’est inacceptable. On va trouver des manières créatives de faire connaître le conflit afin que l’employeur ait intérêt à négocier de bonne foi », ajoute Frédéric Brisson.
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