Édition du 19 novembre 2024

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Livre à paraître : La caution verte | Louis-Gilles Francoeur | 1er mars

*Que fait le **ministère de l’Environnement du Québec ? **Voici une enquête implacable, une radiographie décapante qui explique l’incapacité chronique du ministère à réaliser pleinement ses missions, alors que les indicateurs climatiques tournent au rouge.*

Le livre *La caution verte - **Le désengagement de l’État québécois en environnement*, du journaliste Louis-Gilles Francoeur (avec la collaboration de l’économiste Jonathan Ramacieri), paraîtra *en librairie le 1er mars prochain*.

Les auteurs ont scruté minutieusement les budgets et le fonctionnement du ministère de l’Environnement du Québec depuis sa fondation en 1979. Leur constat est sévère : le ministère, en l’état, sert de caution verte à un développement économique toxique.

*À propos du livre*

Alors que l’environnement et la santé notamment se retrouvent au sommet des priorités de la population, le ministère de l’Environnement du Québec semble incapable d’assumer complètement son rôle de protecteur des écosystèmes et de contrôleur des activités polluantes. Remplit-il véritablement sa mission ou sert-il à maquiller en vert les décisions de nos gouvernements pour faciliter la poursuite d’un développement économique à courte vue ?

Louis-Gilles Francoeur et Jonathan Ramacieri ont scruté minutieusement les budgets et le fonctionnement du ministère, depuis sa fondation en 1979 jusqu’à aujourd’hui, pour vérifier si ses moyens financiers et légaux s’avèrent à la hauteur des défis croissants qu’il est appelé à relever. Sur la base de données fiables et objectives, leur analyse met en lumière les conséquences de l’effritement de ses ressources dans trois dossiers majeurs : l’assainissement des eaux, la restauration des sites miniers et les changements climatiques. Le portrait qui en résulte est celui d’un des ministères les plus faibles de l’État québécois sur le plan budgétaire, chroniquement sous-financé, incapable d’appliquer lui-même la loi, et dont les responsabilités et programmes ont été « dépecés » au fil du temps, malgré les préoccupations environnementales affichées par nos gouvernements successifs. Si bien qu’après la publication de cette étude, il ne sera plus possible de détourner le regard : le ministère, en l’état, sert de caution verte à un développement économique toxique.

« J’aime le ministère de l’Environnement », écrit pourtant Louis-Gilles Francoeur. Car si ce livre pose un regard sévère sur l’inaction et l’hypocrisie gouvernementales,* La caution verte* conclut à la nécessité d’un véritable ministère de l’Environnement. Selon les auteurs, il faut revoir la place de « petit dernier » qu’occupe le MEQ dans l’appareil d’État en lui accordant les moyens de rencontrer les aspirations citoyennes et de faire face aux défis incontournables que posent la protection de la biodiversité et du vivant en général, alors que tous les indicateurs tournent au rouge.

*À propos de l’auteur*

Louis-Gilles Francoeur a été journaliste et chroniqueur spécialisé en environnement au Devoir (de 1982 à 2012). Il a ensuite été nommé vice-président du Bureau d’audience public en environnement (BAPE 2012-2017). Il a aussi publié *Passion nature* (Multimondes, 2007).

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