Le gouvernement a même dit non aux propositions qui auraient permis à l’arbitre d’agir comme médiateur entre les parties. Comme prévu, le gouvernement a imposé aux travailleuses et travailleurs des postes une hausse salariale inférieure à celle que la direction de Postes Canada avait incluse dans sa dernière offre.
Le Conseil exécutif national décide à l’unanimité de retourner au travail
Le Conseil exécutif national a décidé à l’unanimité que les membres reprendraient le travail conformément à la loi. La loi prévoit l’imposition d’amendes énormes à toute personne ou représentante ou représentant syndical qui contrevient à la loi. Nous croyons que le gouvernement saisirait le moindre prétexte pour détruire le Syndicat s’il défiait la loi, et nous ne lui en donnerons pas l’occasion. Le STTP communiquera avec Postes Canada pour discuter du protocole de retour au travail et vous informera de la marche à suivre.
Les travailleuses et travailleurs des postes ont de quoi être très fiers
Tous les membres du STTP peuvent retourner au travail la tête haute. Tout au long de cette lutte, nous avons fait preuve d’une force, d’une solidarité, d’une détermination et d’un courage sans précédent.
L’unité et la force dont nous avons fait preuve sur les lignes de piquetage doivent se poursuivre lorsque nous serons de retour au travail. Nous devons bien faire comprendre à la direction qu’elle a eu tort de nous mettre en lock-out et qu’elle devrait avoir honte de s’en être remise à une loi. Nous devons appuyer nos déléguées et délégués syndicaux et nos représentantes et représentants locaux qui seront aux premières lignes de nos luttes contre la direction.
Notre lutte continue
Nous retournons au travail, mais nous ne sommes pas vaincus. Le STTP s’est vu imposer des lois de retour au travail dans le passé et cela ne l’a pas empêché de poursuivre sa lutte pour la justice et la dignité. Le gouvernement ne peut pas adopter de loi pour supprimer notre solidarité et notre détermination. Nous continuerons de travailler avec tous les groupes et organismes qui nous ont appuyés, y compris les syndicats, les groupes de femmes, les fédérations étudiantes, les retraités et nos alliés communautaires et politiques en vue d’obtenir des emplois et des régimes de retraite décents pour l’ensemble de la classe ouvrière.
Solidarité,
Denis Lemelin
Président national et négociateur en chef