« Les travailleuses et les travailleurs demandent un contrat de travail qui les respecte. Le personnel se dévoue pour le bien-être des résidents. Il a su développer des compétences et une expertise. Il faudrait que l’employeur reconnaisse à leur juste valeur son apport à la qualité de vie des résidents », a tenu à souligner Jean-Pierre Ouellet, président du Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (FTQ).
« Les parties ne parviennent pas à s’entendre sur les clauses salariales. Nous ne demandons pourtant qu’un rattrapage, sur trois ans, afin d’atteindre la moyenne salariale nationale dans les établissements similaires. Les salaires sont si bas actuellement que plusieurs employés, notamment ceux de l’entretien ménager, sont payés au salaire minimum, soit 9,90$ de l’heure. Il me semble que la décence demande de mieux les considérer », a renchéri Louis Boudreau, conseiller syndical au SQEES-298 (FTQ).
« Les travailleuses et les travailleurs ont la ferme intention d’obtenir une juste compensation pour leurs tâches. Ils intensifieront les moyens de pression si l’employeur ne démontre pas plus d’ouverture », a conclu Louis Boudreau.