« Pas de panique. Nous allons continuer de livrer le courrier » déclare Mike Palecek, président national du STTP, à l’intention des Britanno-Colombiens et des Yukonnais.
L’interdiction de travailler des heures supplémentaires s’applique à différentes provinces (et territoires) une journée à la fois, et ne devrait que perturber très peu le service postal. L’exécution d’heures supplémentaires est un enjeu majeur des négociations, pour lequel le Syndicat exige des effectifs suffisants et des itinéraires qui puissent être parcourus dans les délais prévus. À la place, Postes Canada préfère surcharger ses travailleurs et travailleuses et les contraindre à rester tard au travail, ou encore les obliger à revenir au travail pour effectuer des heures supplémentaires, sans quoi ils s’exposent à des mesures disciplinaires sévères.
Le Syndicat veut que Postes Canada crée davantage d’emplois et cesse de dépendre des heures supplémentaires pour accomplir le travail.
« Personne ne devrait être tenu de rester au travail à la fin de la journée. Les travailleurs et travailleuses devraient pouvoir rentrer chez eux et se consacrer à leurs activités familiales ou personnelles », poursuit Mike Palecek.
En réponse au modeste moyen d’action du Syndicat, Postes Canada a indiqué qu’elle cessait de verser les prestations du congé de maternité et d’adoption et qu’elle mettait fin à d’autres avantages sociaux partout au pays.