« Dès le début des négociations, le mandat qui nous avait été donné était clair : les membres ne voulaient pas de recul dans les conditions de travail. C’est pourquoi peu après le début des négociations, devant les demandes de concession patronale, les membres ont été consultés. Le résultat est clair aujourd’hui. Cela a pris un mois pour rejoindre un maximum de membre, et le résultat est limpide : pas de recul, sinon la compagnie aura une grève sur les bras », a expliqué le représentant syndical des Métallos, Benoît Locas.
Notons par ailleurs que le mandat de grève peut être exercé à tout moment, puisque la convention est arrivée à échéance le 30 avril dernier. La compagnie avait tenté de contester devant les tribunaux l’avis légal de négociation envoyé 90 jours avant l’échéance de la convention, sous prétexte qu’il avait été envoyé par courriel et non par la poste, par envoi recommandé ou par télécopieur. Cette tentative d’entraver par des moyens détournés le droit de grève a fait chou blanc devant le tribunal, qui a reconnu mardi dernier que l’avis était légal, citant à preuve le fait que les négociations avaient bel et bien commencé. Lorsqu’un avis de négociation est envoyé 90 jours avant l’échéance de la convention, le syndicat obtient le droit de grève et l’employeur obtient le droit de lockout à l’échéance de la convention.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le syndicat le plus important du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
À noter, le porte-parole ne sera malheureusement pas joignable à partir de 12 h 30 (en vol), mais il pourra accorder des entrevues vendredi matin.
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