Le syndicat souligne la fierté que ses membres tirent de leur travail et salue la confiance que la communauté entretient envers les deux librairies et la maison d’édition spécialisée en romans graphiques. En se syndiquant, les employé·e·s cherchent à nourrir des canaux de communication transparents avec l’employeur, en plus de contribuer de façon plus active et consultative à l’élaboration de leurs conditions de travail chez Drawn & Quarterly (D&Q), un véritable pôle littéraire de Montréal.
« Nous souhaitons la bienvenue aux travailleuses et travailleurs de Drawn & Quarterly. La Fédération est fière d’accueillir parmi ses rangs un groupe aussi engagé. Ils et elles font de Drawn & Quarterly l’institution incontournable qu’elle est », explique Serge Monette, vice-président de la Fédération du commerce (FC-CSN).
Le syndicat souligne par ailleurs l’engagement de leur employeur·euse à rémunérer les artisan·e·s de l’industrie au-dessus des standards habituels. Cette pratique permet de cultiver les conditions d’émergence pour des publications d’exception, ce que le syndicat salue. Pour les employé·e·s, cette culture de travail rend d’autant plus symbolique l’implication d’un syndicat comme partenaire de D&Q afin de favoriser une rétention à long terme de talents et de compétences au sein de la compagnie.
Les libraires ont présentement une latitude appréciable dans l’acquisition et l’emmagasinage des livres, ainsi que dans l’expérience du service à la clientèle dans les deux points de service, en plus de desservir un lectorat international. En collaboration avec l’employeur·euse, les travailleur·euse·s espèrent conclure une convention collective qui valorise l’étendue de ces responsabilités.
« En tant que libraires, nous sommes passionné·e·s par le travail que nous faisons et par notre rôle dans la communauté. Pour nous, pérenniser cette passion passe par l’adaptation aux transformations qui traversent les industries du livre et surtout, par notre capacité à traverser la situation économique actuelle. Nous considérons que l’ensemble de nos collègues, autant en librairies qu’au bureau d’édition, sont les artisan·e·s de la place de premier plan que D&Q occupe dans l’univers littéraire montréalais. L’avenir de D&Q et celui de ses employé·e·s sont liés », explique un·e libraire.
« Travailler avec l’équipe d’édition ainsi qu’avec les auteurs·trices de D&Q est un réel bonheur. Nous travaillons souvent pendant de longues durées en plus d’étendre nos responsabilités envers l’industrie littéraire au-delà de nos engagements professionnels, sans compensation additionnelle, car nous sommes passionné·e·s par notre travail. Si nous ne manquons pas d’occasions pour prendre davantage de responsabilités et pour apprendre, les opportunités d’avancement sont cependant rares pour les assistant·e·s. Dans ce contexte et en l’absence de conversations transparentes, il est difficile pour nous de nous engager à long terme dans l’entreprise, en plus de transposer les compétences acquises. C’est une inquiétude qui est partagée à travers l’ensemble des employé·e·s du bureau d’édition et des librairies. Pour nous projeter dans un avenir au sein de D&Q, nous avons besoin de salaires et d’avantages sociaux viables », explique l’un·e des employé·e·s de la maison d’édition.
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