C’est dans ce contexte que le SCFP lance un appel aux familles mais aussi à la population en général à prendre un moment pour saluer les brigadiers et brigadières de leur quartier, et leur dire merci. Les membres du public pourraient aussi faire un pas de plus et prendre une photo d’eux avec un brigadier ou une brigadière, puis la diffuser avec le mot-clic #Journéedesbrigadiers
La campagne publicitaire consistera en du contenu numérique diffusé du 6 septembre au 6 octobre sur les plateformes du Journal de Montréal, de MétéoMédia et de TPL Moms. Puis, à compter du 11 septembre jusqu’au 1er octobre s’ajouteront 93 affiches lumineuses d’abribus, 34 grands panneaux-affiches de 20 pieds sur 10, de même que 132 messages de 30 secondes sur les ondes du 98,5 FM.
La campagne rappelle que les héros et héroïnes ne sont pas que dans les films : à Montréal, on en trouve tout près de chez soi… pratiquement au coin de la rue. En effet, les brigadiers et brigadières scolaires se démarquent tous les jours, beau temps, mauvais temps, par leur dévouement envers la communauté. Leur présence est plus que rassurante pour les enfants et leurs parents. Le travail de ces véritables héros et héroïnes des intersections mérite qu’on s’y arrête.
Elle appelle aussi au respect des consignes de sécurité routière dans les zones scolaires de Montréal, qui est vital. Sur son site www.heros-intersections.ca, on peut lire ce rappel toujours pertinent : « Soyons attentifs à la signalisation et respectueux des limites de vitesse. Les brigadiers et brigadières savent que rien n’est plus précieux que la vie des enfants et ont à cœur de les protéger. Faites votre part pour les aider. »
Le président de la section locale 930 du SCFP, qui représente les brigadiers et brigadières de Montréal, Marc Babin, souligne que le manque de main-d’œuvre touche aussi son groupe. « J’invite tous ceux et celles qui sont intéressés par notre métier à joindre nos rangs. C’est un travail enrichissant qui permet de tisser des liens et d’apporter du soutien aux enfants et aux familles du quartier. C’est faire partie des personnes qui jouent un rôle clé dans l’éducation et le mieux-être des enfants de la ville. Et c’est aussi être membre d’un grand syndicat qui travaille à améliorer les conditions de travail », a-t-il conclu.
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