En grève depuis le 3 mai dernier, ces chauffeurs ont obtenu une hausse substantielle de leur salaire, qui passera à plus de 26$ de l’heure dès l’automne. Ce montant sera garanti pour les années à venir en raison d’une clause d’indexation.
François Laporte, président de Teamsters Canada, voit en ce règlement une énième preuve que les syndicats représentent encore et toujours la meilleure option pour les travailleurs : « Le combat que ces chauffeuses et chauffeurs viennent d’emporter aurait été difficile, voire impossible à mener seul. C’est grâce au pouvoir de la solidarité, de la coopération et de la camaraderie qu’ils ont eu le respect qu’ils méritent de la part de leur employeur ».
Cette entente marque la fin d’une vague de grèves de chauffeuses et chauffeurs d’autobus Teamsters au sud du Québec qui a eu lieu ces derniers mois.
Denis Ouellette, l’agent syndical responsable des négociations dans la région de l’Outaouais, est soulagé que des centaines de chauffeurs aient récemment obtenu gain de cause, mais lance tout de même un avertissement, puisque de nombreuses luttes se pointent à l’horizon : « Aujourd’hui, on marque la fin d’un chapitre, d’un long combat qui a vu des centaines de nos membres avoir gain de cause. Cela dit, de nombreux contrats seront à renégocier ailleurs au Québec dans les prochains mois, et notre message est clair : nous ferons tout en notre pouvoir pour nous assurer que tous les chauffeuses et chauffeurs d’autobus scolaires Teamsters au Québec gagnent un salaire et des conditions de travail qui reflètent l’importance de leurs responsabilités ».
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