« Les étudiants et leur famille ont besoin de se protéger contre la hausse des droits de scolarité qui les font crouler sous de lourdes dettes », a déclaré Bilan Arte, présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « Des programmes d’aide financière aux étudiants déconnectés de la réalité et l’absence d’une vision nationale concernant l’enseignement postsecondaire ont laissé le Canada avec un patchwork de politiques et d’énormes variations de droits de scolarité d’une province à l’autre. »
Les droits de scolarité moyens au premier cycle ont maintenant dépassé 6 000 $, une hausse annuelle de 3,2 %. Dans un sondage mené pour la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants par Abacus Data et MediaStyle, 85 % des Canadiens se sont opposés à la hausse des droits de scolarité et 82 % pensent que les jeunes doivent trop s’endetter de nos jours pour obtenir un diplôme universitaire ou collégial.
« Les Canadiens estiment que l’accès à un enseignement supérieur devrait être régi par les résultats scolaires et non par le compte en banque », a déclaré Mme Arte. « Durant les prochaines élections, les partis fédéraux doivent fournir des solutions concrètes qui mettront fin à cette crise et apporteront un soulagement immédiat aux étudiants et à leur famille. »