Sur le plan des enjeux provinciaux, ils sont inquiets des conséquences du projet de loi 10 du gouvernement Couillard et de la renégociation de leur convention collective en 2015. Sur le plan local, ils soulèvent des questions sur la volonté de leur employeur de diminuer les rotations de personnel et de transformer une unité de soins prolongés.
« Les employés du CSSS-IUGS se demandent encore si le projet de loi 10 du ministre Barrette va chambouler leur milieu de travail. Aussi, ils sont extrêmement déçus des augmentations salariales offertes par le gouvernement pour les cinq prochaines années, soit 0 %-0 %-1 %-1 %-1 %. Cela veut dire une perte continuelle de pouvoir d’achat, et on ne parle même pas des amputations importantes au régime de retraite exigées par le gouvernement », a expliqué Éric Bergeron, conseiller syndical au SCFP.
Les employés ont aussi profité de la manifestation pour demander que le système actuel de rotations d’affectations des préposés aux bénéficiaires demeure souple et adapté à chaque type de clientèle. Ils craignent que l’employeur impose un cadre trop rigide et des rotations trop peu fréquentes.
« Nous posons aussi des questions sur le projet de transformation d’une unité de soins prolongés au Centre Saint-Vincent. Pourtant, cette unité est parfaitement fonctionnelle. Cette transformation coûtera inutilement cher et diminuera le nombre de lits. Malgré nos demandes répétées, l’employeur ne nous a toujours pas communiqué le détail des coûts », selon Éric Bergeron.
Le SCFP 4475 représente environ 1150 employés du CSSS-IUGS qui sont préposés aux bénéficiaires, employés aux cuisines, à l’entretien ménager, à l’entretien des bâtiments de même qu’aux soins à domicile.