« Le combat que livrent nos confrères et consoeurs est important. Cet employeur doit comprendre que nous ne laisserons pas détruire impunément les acquis de nos membres », a pour sa part commenté Joseph Gargiso, responsable politique du dossier.
Rappelons que la compagnie Silicium Québec a décrété un lock-out en pleine nuit le 3 mai dernier jetant à la rue, du même coup, les 145 salariés. Tout au long des négociations, l’employeur s’est montré intransigeant en demandant une série de concessions majeures. Pour le syndicat, ces demandes n’ont aucune raison d’être puisque l’usine est rentable.
Au nombre de ces nombreuses demandes patronales, mentionnons : diminution des salaires de 20% ; exigence de permettre la sous-traitance un peu partout dans l’usine ce qui affecterait au moins 30 emplois, retrait du régime de retraite à prestation déterminée, diminution de la contribution de l’employeur au régime d’assurance de 100% à 50%, etc.
« Une rencontre de conciliation est prévue demain et nous espérons que l’employeur démontrera une réelle volonté de régler ce dossier », ont souhaité les dirigeants syndicaux.