Les nombreuses rencontres n’ont rien donné étant donné que les représentants de la Ville campent sur leurs demandes jugées irréalistes par la partie syndicale.
« L’employeur nous demande de céder la sécurité d’emploi des cols blancs. Jamais nous ne céderons. Que les représentants de la Ville le prennent pour dit ! », a déclaré Michel Gratton, conseiller syndical du SCFP.
Le syndicat a fait appel à un conciliateur pour tenter de trouver un terrain d’entente. Cependant, la Ville refuse de libérer les membres du comité de négociation pour participer à cette séance de conciliation.
Devant cette mauvaise foi apparente, la partie syndicale a décidé de recourir à une grève de deux jours pour démontrer aux représentants patronaux leur détermination à obtenir une entente équitable pour les cols blancs.
Les services aux citoyens ne devraient pas être affectés, car les services essentiels seront assurés au cours de cette première grève dans le cadre des négociations de la convention collective.
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