« L’ensemble des contribuables devraient être inquiets de ce que nous entendons à la table de négociations. Le maire veut privatiser la ville à très grande échelle. Il veut tout sous-traiter. Pourtant, il faut miser sur l’expertise interne pour lutter contre la corruption », d’expliquer le président du Syndicat des cols blancs de l’île de Montréal, Alain Fugère.
Par exemple, la surveillance de plusieurs chantiers à Montréal est effectuée par des firmes privées au lieu d’être confiée à des travailleurs municipaux qui sont redevables envers la population. Autre exemple, hier, Denis Coderre, défrayait les manchettes car il paie grassement une vieille connaissance pour un travail de coordination que des employés peuvent faire à l’interne.
« Tous les jours, nous sommes au service des Montréalais, mais notre employeur nous manque de respect. Pas juste nous, l’ensemble des employés municipaux sont dégoûtés par cette administration. »
La Ville demande une ouverture sans précédent sur la sous-traitance et une baisse de 12 % à 14 % de la rémunération globale.
« Si messieurs Coderre et Marcoux ne démontrent pas plus de respect envers leurs employés, ils se magasineront un conflit majeur en 2016 », de conclure le président du syndicat.