« Notre présence aux abords de l’Assemblée nationale a pour but de mettre la pression sur le gouvernement. Nous avons rassemblé des militantes de tout le Québec pour manifester notre mécontentement face à la situation actuelle, où les professionnelles en soins se retrouvent sans convention collective. Cette situation illustre un manque de reconnaissance pour l’expertise de celles qui assurent la santé et le bien-être des Québécois-e-s », déclare Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
La FIQ sera présente jour et nuit, reflétant le travail ininterrompu des soignantes qu’elle représente et qui travaillent sans relâche. Elle invite les parlementaires, de retour à l’Assemblée nationale, à venir rencontrer ces professionnelles en soins, installées au cœur de notre démocratie, là où se prennent les décisions qui affectent directement leurs conditions de travail.
« Les parlementaires, en tant que députés de circonscription, entendent tout autant que nous les témoignages de patient-e-s et de professionnelles en soins à bout de souffle. Il est crucial de parvenir à une convention collective qui respecte ces professionnelles, faute de quoi les répercussions à long terme sur notre réseau public de santé seront inévitables », ajoute Mme Bouchard.
« La FIQ s’est investie pleinement dans le processus de conciliation. Nous croyons fermement qu’il est maintenant temps de sortir de l’impasse et de parvenir à une entente qui reconnaît le travail essentiel des professionnelles en soins, tout en répondant aux besoins urgents de la population. Notre présence ici vise à rappeler l’importance fondamentale du travail en cours à la table de négociation », conclut la présidente de la FIQ.
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