« Cette annonce qui touche 59 emplois de qualité est un dur coup pour nos membres et leur famille », a commenté le directeur adjoint, John Caluori. Le syndicat savait que les affaires n’allaient pas bien puisqu’en août dernier déjà, l’employeur avait procédé à la mise à pied de 30 salariés. Après cette annonce de licenciement, sachant que le marché de la lampe fluorescente traditionnelle est en déclin au profit du DEL et que c’est le cœur de la production de cette usine, Unifor a d’ailleurs entrepris des démarches pour développer d’autres produits.
« Nous avons eu des discussions avec l’employeur pour explorer la mise en place de nouvelles niches de production pour notre usine. Nous avons même fait intervenir le cabinet de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade afin de soutenir la démarche. Nous étions justement en attente d’une réponse de l’employeur. C’est certain que cette annonce nous déçoit », a expliqué M. Caluori.
Le syndicat déplore vivement la décision du consortium chinois qui possède l’usine alors qu’ils ont préféré mettre la clef dans la porte et transférer la production dans une de leurs installations situées dans la ville de Versailles au Kentucky aux États-Unis. Le syndicat se demande s’il ne s’agit pas là d’une autre conséquence des politiques protectionnistes du gouvernement américain.
L’usine Ledvance de Drummondville a été fondée à l’origine sous le nom de Sylvania Electric en 1949. Elle a employé près de mille salariés au plus fort de ses activités. Elle est passée sous le contrôle d’Osram avant d’être vendue à un consortium chinois dont fait partie la compagnie MLS CO.
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