« Nous sommes plus que jamais engagé(e)s à offrir à la population québécoise un service de santé public et universel, mais la seule façon d’y arriver, c’est en ayant des conditions de travail décentes pour garder les travailleuses et travailleurs en poste. Nous pouvons avoir le meilleur système de santé au monde, mais ça passe par le respect des personnes qui livrent les services », de déclarer d’une même voix les deux représentants syndicaux, Maxime Ste-Marie, président du Conseil provincial des affaires sociales du SCFP, et Sylvie Nelson, présidente du SQEES-298.
Cette négociation permettra l’implantation de conditions de travail plus intéressantes en réglant les problèmes récurrents d’attraction et de rétention du personnel.
Ce dépôt de demandes découle d’une vaste consultation auprès des personnes salariées travaillant dans tous les secteurs du réseau de la santé et des services sociaux de toutes les régions assujettis à la convention collective.
« Nos membres ont pu exprimer leurs préoccupations et suggérer des améliorations à la convention collective. Nous souhaitons que la pénurie de main-d’œuvre fasse comprendre à l’employeur la nécessité de s’adapter aux nouvelles réalités du monde du travail », déclarent les représentants syndicaux.
Les syndiqué(e)s veulent rappeler qu’il est maintenant temps pour le gouvernement de passer de la parole aux actes et enfin de redevenir un employeur de choix.
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