La commission recommande qu’une étude de faisabilité d’un déclassement immédiat de Gentilly-2 soit effectuée, étant donné que :
Des experts ont affirmé récemment qu’un déclassement immédiat permettrait de conserver des centaines d’emplois bien rémunérés pendant de nombreuses années dans les régions du Centre-du-Québec et de la Mauricie.

Un déclassement immédiat nous éviterait de léguer nos problèmes aux générations futures.

La commission recommande qu’une demande soit adressée au gouvernement fédéral pour un plan de déclassement de la centrale de Gentilly-1

La commission recommande que Hydro-Québec maintienne en permanence dans la région une équipe technique spécialisée qui sera affectée au démantèlement….

En confirmant la décision du gouvernement de fermer Gentilly-2, ces trois recommandations ont été inspirées des 31 recommandations qui avaient été soumises à la Commission par les groupes en faveur de la fermeture de Gentilly-2, rappelle Michel Duguay, le coordonnateur du MSQN.

Selon Christian Simard directeur de Nature Québec et porte-parole du MSQN, nous accueillons positivement ce rapport et il revient à Hydro-Québec et au gouvernement de donner suite à ces recommandations le plus rapidement possible. En ce qui concerne G-1, le MSQN recommande que le gouvernement du Québec incite le gouvernement fédéral à rendre disponible les fonds appropriés pour initier sans délais le processus du démantèlement final de Gentilly 1, en dormance depuis 35 ans.
La Commission a formulé des recommandations constructives qui sont excellentes pour tous les québécois et particulièrement pour les gens de la Mauricie, du Centre du Québec et pour l’environnement. Il va de soi que le gouvernement fédéral doit nettoyer son gâchis radioactif à Gentilly-1 et l’étude du démantèlement immédiat de Gentilly-2 ouvre la porte à la création d’emplois bien nécessaires, affirme Shawn-Patrick Stensil de Greenpeace.

Rappelons que le Programme de responsabilités nucléaires héritées (PRNH) du gouvernement fédéral est disponible et n’est pas seulement réservé au nucléaire ontarien. Le Québec a droit à sa juste part du 7 milliards du PRNH et doit le réclamer immédiatement.

Dans l’immédiat, il est souhaitable qu’un « comité-conseil » soit formé d’experts indépendants de l’industrie canadienne du nucléaire et même d’Hydro-Québec, qui recommanderait la meilleure marche à suivre ainsi que la gouvernance optimale pour réaliser de manière économiquement efficiente et sécuritaire le démantèlement et la décontamination accélérés du complexe nucléaire de Gentilly. Cela permettra d’assurer la protection de la santé et la sécurité des travailleurs, de la population et de l’environnement et évitera les dépassements des coûts.

Ce faisant, le Québec sera exemplaire et les générations futures nous en seront éternellement reconnaissantes.

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Source : Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire