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Le CISSS de Chaudière-Appalaches nuit à la conciliation travail-famille : Le SQEES (FTQ) dépose une plainte pour négociation de mauvaise foi

LÉVIS, QC, 7 juin 2017 - Le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches en imposant des affectations temporaires contrevient à ses obligations en ne respectant ni les conventions collectives applicables, ni le Code du travail. Ce faisant, il nuit la conciliation travail-famille de plusieurs travailleuses et travailleurs.

« L’employeur a décidé unilatéralement d’imposer des affectations temporaires pour le remplacement des vacances d’été. Non seulement c’est contraire aux différentes ententes qui gouvernent les relations de travail au sein du CISSS-CA, mais il vient modifier la vie de centaines de familles. Par exemple, comment est-il possible pour une mère monoparentale de concilier une affectation sur un quart de travail de 6 h à 14 h alors que les CPE ne sont pas encore ouverts. L’administration du CISSS ne peut pas prétendre avoir à cœur les travailleuses et les travailleurs et leur imposer unilatéralement des modifications d’horaire qui n’ont rien à voir avec leur réalité familiale », explique Josée Jenkins, présidente du Syndicat québécois des employées et employés de services (FTQ) pour le CISSS de Chaudière-Appalaches.

En réponse à la décision unilatérale de l’employeur, le SQEES-FTQ a déposé une plainte en négociation de mauvaise foi. En effet, la loi prévoit une période de négociation des stipulations locales pour faire suite aux fusions des établissements du réseau de la santé et des services sociaux. Malgré tout, l’employeur y va d’une décision sans négociation et sans respecter les ententes préalables aux fusions. En imposant ainsi sa volonté, l’employeur contrevient à son obligation de négociation de bonne foi, alors que le syndicat demandait à négocier.

Le tribunal administratif du travail sera saisi de l’affaire le jour même si la médiation du jeudi 8 juin n’est pas concluante. « Nous espérons que l’employeur fera preuve d’écoute et de bon sens lors de la séance de médiation. Quoique nous avons un dossier solide pour démontrer la mauvaise foi de l’employeur, nous préférions en arriver à une conclusion à l’avantage de toutes et tous lors de la médiation », conclut Mme Jenkins.

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