La position du NPD est plutôt surprenante de la part d’un parti qui se dit social-démocrate. Un nombre grandissant d’organisations progressistes et d’experts dénoncent le recours au mode PPP parce qu’il constitue une façon de privatiser les services publics et qu’il s’avère plus coûteux pour les contribuables que le mode conventionnel.
Le CCMM-CSN rejette le mode PPP pour la construction des infrastructures publiques. En plus de coûter plus cher aux contribuables, l’argument du partage de risque ne tient pas la route non plus puisque dans la pratique, c’est l’État qui en assume la plus grande part en cas de problème.
Le mode PPP ne permet pas non plus de procéder plus rapidement qu’en mode conventionnel, puisqu’il exige la rédaction de contrats fort complexes qui retardent les travaux. Le problème de la vitesse d’exécution dépend davantage de la volonté politique que de son mode de construction.