Marie-Ève Duchesne, nouvelle coporte-parole de Québec solidaire – Capitale-Nationale, s’étonne de constater que l’état de santé du lac Saint-Charles continue à se détériorer malgré les alertes et les mesures prises depuis quelques années. « Il devient urgent d’informer les citoyennes et les citoyens des mesures qui seront prises pour empêcher que la situation se détériore davantage. Le ministre responsable de l’Environnement et son collègue des Affaires municipales doivent se pencher sur ce dossier avant qu’il ne soit trop tard. »
Un problème majeur réside dans l’impossibilité d’avoir accès à un rapport que détient la Ville de Québec sur l’état de santé du lac. « Cacher de l’information aux citoyennes et aux citoyens est totalement anti-démocratique. La Ville de Québec doit être rappelée à l’ordre », estime Jean-Pierre Duchesneau, aussi nouveau coporte-parole de Québec solidaire – Capitale-Nationale.
Si la situation est sous contrôle, la population doit pouvoir en obtenir la preuve. Or, des rapports et des recherches, notamment de professeurs et d’étudiants de l’Université Laval, incitent à avoir une attitude prudente et à adopter le principe de précaution selon les coporte-parole de Québec solidaire dans la région de Québec.
Qu’entendent faire les autorités publiques pour assurer à la population de la région un accès sécuritaire à l’eau du lac Saint-Charles ? Il y a quelques semaines, le maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume, avait exprimé fermement l’idée qu’il fallait remettre en question toute forme d’étalement urbain dans les zones qui pourraient affecter notre source d’approvisionnement en eau potable. Mais il semble avoir retraité sur cette question. Cela n’a rien de rassurant. « Nous nous attendons à des réponses claires et sans délai sur cet enjeu vital », a déclaré la coporte-parole Marie-Ève Duchesne.
Québec solidaire de la Capitale-Nationale