« Répéter ad nauseam qu’on veut protéger les citoyen.nes n’est certainement pas aussi efficace qu’un registre des armes à feu qui sauve des vies ! Le premier ministre doit cesser de faire passer l’austérité avant la sécurité et s’engager clairement à mettre sur pied un registre des armes à feu si le Québec obtient les données fédérales en Cour suprême », explique Mme David, qui rappelle que cet enjeu fait consensus au sein de la population du Québec et à l’Assemblée nationale.
À défaut de réclamer d’Ottawa un transfert des pouvoirs de réglementation des armes à feu au Québec, le premier ministre doit tracer une ligne claire entre les valeurs du Canada de Stephen Harper et celles du Québec face à l’utilisation des armes à feu. « À moins de 24 h du début de l’audition de la cause qui oppose Québec à Ottawa, le Parti conservateur a déposé un projet de loi simplifiant la possession d’une arme ! C’est un cadeau aux lobbies des armes et une manœuvre de provocation à l’endroit du Québec. Il ne faut pas céder à l’intimidation du Parti conservateur du Canada et des grands lobbies », conclut Mme David.