« C’est une bonne base pour rebâtir des relations de travail meilleures. Depuis trop longtemps, la situation dégénérait, ce qui a mené au conflit. Il faut maintenant regarder vers l’avenir et travailler sérieusement à remettre en place un climat de travail plus sain », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois.
« Nos membres ont vraiment fait la démonstration qu’ils voulaient régler les problèmes qu’ils ont vécus au cours des cinq dernières années en sortant en grève. Et le message est passé, car nous avons maintenant les outils pour avancer et changer les choses », a pour sa part indiqué Luc Deschênes, représentant national.
Au nombre des faits saillants, mentionnons que ce nouveau contrat de travail de trois ans prévoit des augmentations salariales de 2,5 %, 2,5 % et 2 %. En outre, de nouvelles dispositions liées au plancher d’emploi de 130 syndiqués actifs au travail sont prévues, ce qui va permettre de réduire de façon importante la sous-traitance en exploitation normale et le déplacement d’employés de leurs tâches habituelles. Un nouvel horaire de 12 heures a aussi été négocié. En dernier lieu, dans le but d’améliorer les relations de travail, les parties vont participer à un séminaire en relation de travail avec le service du ministère du Travail. Dans l’éventualité où localement, les parties se trouveraient dans une impasse en raison d’une difficulté spécifique, il est prévu qu’un comité directeur (composé du vice-président des ressources humaines et de hauts dirigeants de la compagnie de Holcim ainsi que du directeur québécois et de représentants nationaux et locaux d’Unifor) se réunira pour intervenir au dossier.
Le protocole de retour au travail prévoit la reprise des activités progressives de l’usine dès mercredi prochain pour l’ensemble des travailleurs. Rappelons que les 150 membres d’Unifor étaient en grève depuis le 9 juin dernier.