Les Québécois,es ont été induit,es en erreur parce que les propagandiste privatisateurs est parvenu à leur faire croire qu’il n’y a que deux solutions au sous-financement des universités, soit le faire de faire payer les étudiant,es, soit de faire payer le bon peuple, soit donc la privatisation de l’éducation nationale, soit la hausse des taxes et impôts de tout un chacun. Bien sûr, présenté comme ça, les Québécois,es on vite fait leur nid étant donné qu’on leur donnait le choix de s’opposer à la hausse de leur facture d’impôts et de taxes, non sans laisser croire qu’elle serait aussi considérable qu’elle le serait pour les 400 000 étudiants... soit ± 1 500$/an/tête...
Faire payer les diplômé,es | CORVÉE éducation nationale
La hausse prévoyait un apport de 1 675$/étudiant,e x 400 000 étudiants = 370 M or, ce montant divisé par 2,8M de contribuables diplômé,es = 239$/diplômé,e, 55% des Québécois ne paieraient pas un sous de plus pour financer les universités du Québec.
L’indexation se trouvant à constituer une fraction de cette somme, c’est donc de sommes minimes qu’il serait dans un premier temps question pour les diplômé,es. Quel est le problème à ce que les diplômé,es se partagent la facture via l’impôt progressif sur leurs revenus que leur procurent leurs diplômes obtenus sous un régime de gratuité pour la majorité, puisque la facture serait 6 fois moindre que celle qu’on dit légère pour les étudiant,es... qui n’ont pas de revenus conséquents parce qu’il,elles ne sont pas encore diplômé,es.
La mise sur pied d’un impôt progressif CORVÉE éducation nationale appliqué aux diplômé,es permettrait de financer le gel, et aussi, à terme la baisse des frais de scolarité jusqu’à la gratuité scolaire complète voire aussi un jour, le salaire étudiant ( n’étant plus contraints de travailler, d’ajourner pour cela leurs études, la facture collective serait encore moindre ). Ce que prévoyait le Rapport Parent, ce que mettent de l’avant et défendent maints observateurs dont le philosophe Michel Seymour et l’ex-premier-ministre Bernard Landry. Les sommes imposées sous la bannière CORVÉE éducation nationale, seraient obligatoirement appliquées à l’éducation supérieure. Les contribuables auraient la certitude qu’il n’est pas question de dépenser dans la technocratie, mais dans l’enseignement supérieur, comme il,elles ont la garantie que les sommes prélevées par la SAAQ ou pour la Régie des rentes, ne sert qu’aux entités dédiées qui les reçoivent.
Une Commission permanente CORVÉE Éducation nationalepourrait être créée, incluant la nomination de commissaires/contribuables, afin de s’assurer que l’argent-contribuable est non seulement bien géré, mais géré de manière optimale. Une commission dont le Conseil supérieur de l’éducation, les recteurs d’universités, les associations étudiantes, les technocrates du ministère de l’éducation nationale, des représentants de l’Assemblée nationale et du gouvernement seraient membres.
Nationaliser l’éducation nationale des Québécois
En lieu et place de la privatisation forcée de nos Actifs nationaux par les privatisateurs du Parti Libéral de de la soi-disant Coalition national du Québec, c’est la nationalisation, la collectivisation de ces actifs chers aux Québécois,es qui serait mise de l’avant. Le Parti québécois et le gouvernement du parti Québécois, celui de René Lévesque qui a rendu possible la nationalisation de notre électricité, doit mettre pied à terre et, lors de se sommet, montrer de quel côté il se situe. Du côté de la démocratie ou du dictat autocrate qui n’en a rien à faire de la démocratie et de la démocratisation de l’éducation nationale. Non sans prendre garde à la technocratisation et la bureaucratisation de l’État. Ce que permettrait de faire la Commission permanente CORVÉE Éducation nationale. Une infrastructure légère, qui consiste à réunir des entités jamais réunies 2 fois par an afin de faire le point et conseiller le gouvernement et informer la population.
Les Québécois,es comprendraient ainsi qu’il n’est pas question comme a voulu le faire croire le gouvernement Charest, de faire payer le bon peuple pour engraisser une minorité indument favorisée, mais bien de donner la chance à tous les Québécois,es de sortir de leur impuissance et sous-développement diplômatique dans un esprit radicalement démocratique. Il est question de mettre un terme à la privatisation progressive de nos ressources naturelles et humaines. Pas question de privatiser ni Hydro Québec, ni la santé et pas davantage l’éducation nationale.
C’est pour défendre et protéger nos Actifs et nos acquis que des milliers de Québécois,es sont descendu,es dans la rue au printemps 2012 pour contrer la négation du droit de grève des Québécois,es. C’est pour défendre nos acquis qu’il faut mettre de l’avant la CORVÉE éducation nationale lors de ce sommet, non pas pour donner raison à la rue, mais pour donner raison à ce pourquoi la rue s’est soulevée.
Nous n’avons pas les moyens de nous diviser encore sur la raison démocratique et précipiter le Québec dans un nouvel épisode de troubles dans nos universités et dans la rue. Le gouvernement du Parti québécois doit participer à l’UNION des forces citoyennes et politiques démocratiques de ce peuple, non pas participer à la privatisation forcée mise de l’avant par les idéologues autocrates qui après avoir obtenu la privatisation de l’éducation nationale investiront si tôt fait, toutes leurs énergies pour que soit privatisé ce qui reste à privatiser en santé et en matière d’exploitation de nos richesses naturelles, dont l’eau de nos territoires.
Le gouvernement du Parti québécois ou le gouvernement du Parti libéral
La différence entre les deux doit pouvoir se faire d’évidence non pas sur plus ou moins de hausse, mais sur un principe... la nationalisation et la démocratisation de l’éducation nationale des Québécois,es, contre toutes privatisations forcées, directes ou indirectes. Que le gouvernement du Parti québécois, le temps de s’installer au pouvoir, ait répugné à changer clairement la donne dans un dossier piégé par les libéraux de Jean Charest, c’est une chose, qu’il décide de persister et signer délibérément en est une autre. Ce sommet est une occasion unique de faire l’UNION des forces démocratiques de ce peuple, mobilisées d’une seule voix par une noble et juste campagne... la CORVÉE éducation nationale. Les entreprises aussi pourraient être mises à contributions, puisqu’elles sont parties prenantes.
Il va sans dire qu’il faut dans les meilleurs délais reconnaître et encadrer dans une loi, le droit de grève étudiant, voire aussi institutionnaliser dans une loi, la CORVÉE éducation nationale.
On pourra objecter qu’il s’agit encore de hausser les impôts
OUI, mais pour une catégorie de citoyen,nes, les diplômé,es, et pour une mission bien précise, l’obtention de diplômes. Il n’est pas question de nourrir le monstre technocratique de l’État, au contraire, comme une indexation permet de le faire puisqu’en ce cas, les technocrates universitaires sont les seuls à décider ce qui est fait ou pas avec cet argent. Ce qui ne sera pas le cas dans ce nouveau contrat social et entente cordiale des parties concernées par l’éducation nationale des Québécois,es qui pourront émerger grâce au ce sommet et à la mise sur pieds de la CORVÉE éducation nationale.
Ce, à valeur exemplaire pour le reste de la fiscalité. Il y aurait une fiscalité générale, mais une fiscalité de plus en plus dédiée ( SAAQ - Régie des rentes - Assurance médicament ). On pourra ainsi mettre sur pieds dans un même esprit, la CORVÉE santé nationale ( incluant les revenus de taxe de vente sur articles pharmaceutiques et médicaux ) ... et la CORVÉE ressources naturelles nationale ( celle-là engrangeant des revenus cette fois... en lieu et place de percevoir des impôts des particuliers ).
Les idéologues et opportunistes privatisateurs seront bien sûr à cran, ne pouvant compter sur la division des forces démocratiques du Québec pour imposer leurs vues minoritaires, mais quel est le problème ?
Luc Archambault, artiste et citoyen
DOCUMENTATION
Michel Girard dans La Presse-2012 04 02-Combien ça rapporte, un diplômé ?-
Louis Dumont, Guy Rocher et Michel Seymour - Professeurs à l’Université de Montréal le 17 janvier 2011 - Le Devoir Droits de scolarité - Le modèle québécois n’a rien d’une anomalie.
Le Soleil-Marie-Pier Duplessis-2012 05 15-Bernard Landry propose la gratuité scolaire jusqu’au diplôme-
En entretien téléphonique avec Le Soleil, M. Landry a mis de l’avant l’option de la gratuité scolaire pendant tout le temps des études pour que l’argent ne soit un facteur d’inaccessibilité pour personne. Puis, après la diplomation, il suggère de procéder à un remboursement rétroactif dépendant de la faculté fréquentée, du diplôme obtenu et des revenus de la profession exercée.