À l’instar de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la TaCEQ déplore la décision de la ministre de l’Éducation d’exclure la Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) de la table des négociations, et l’interprète comme une tentative de division du mouvement étudiant. « Les allégations sur le comportement de la CLASSE sont tout à fait infondées », précise Paul-Émile Auger, secrétaire général de la TaCEQ.
La ministre a réaffirmé que la position gouvernementale concernant la hausse des frais de scolarité restait ferme. « La table des négociations ressemblait davantage à des exposés qu’à un dialogue. Le gouvernement a déposé une proposition traitant de l’aide financière aux études, l’assurance-qualité et la gestion universitaire, mais n’a jamais fait mention de la question des frais de scolarité », mentionne M. Auger.
La TaCEQ pose ce geste en solidarité avec les autres associations nationales. Elle déplore le fait que le comité de négociation du gouvernement n’ait pas eu le mandat de discuter des frais de scolarité. Il est plus que jamais nécessaire de trouver des solutions au conflit qui dure depuis plus de dix semaines.
La TaCEQ est une association nationale indépendante qui représente près de 65 000 étudiants et étudiantes universitaires provenant de l’Université McGill, de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke.