Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre en santé, il est essentiel de mettre le moins d’embûches à l’accès à la formation infirmière, qui est déjà présente dans 46 cégeps sur 48. Ces établissements ont les installations et l’expertise pour accueillir une population étudiante importante en soins infirmiers, en plus d’améliorer l’accessibilité géographique à la formation.
Des réticences face au NCLEX-RN
La FECQ est également heureuse d’entendre que le gouvernement reste critique face à la proposition de nouvel examen de l’OIIQ, soit le NCLEX-RN, une épreuve d’admission présentement en vigueur aux États-Unis et dans les autres provinces canadiennes pour accéder à la profession infirmière. Ce changement survient suite à un rapport du commissaire à l’admission aux professions établissant que l’ancienne mouture de l’examen de l’OIIQ avait pénalisé plus de 500 personnes candidates, les recalant injustement en raison de failles dans la méthodologie de ce dernier. Tout en changeant sa formule, l’Ordre fait fi de plusieurs des recommandations de ce rapport, dont une mise en garde quant à la perte d’une partie du contrôle sur la norme professionnelle et la vision de la profession en choisissant une évaluation étrangère produite par une tierce partie.
« Rien ne prouve que le NCLEX-RN serait véritablement adapté au contexte unique des cégeps québécois, et pourrait être utilisé comme une énième façon détournée de pénaliser les étudiant.e.s du DEC en soins infirmiers en leur restreignant l’accès à la profession au profit des bachelières et bacheliers, comme le voudrait l’OIIQ », ajoute Laurence-Mallette-Léonard, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
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