Inévitablement issue de compromis, la loi a tout de même eu des effets bénéfiques, entre autres, en enrayant de la discrimination systémique fondée sur le sexe en matière salariale, en réduisant de façon significative l’écart entre les salaires des femmes et des hommes et en améliorant l’autonomie économique des femmes.
La FTQ et ses syndicats affiliés ont multiplié leurs efforts au fil des années tant pour l’adoption de cette loi que pour son application concrète. « Nous devons être fières et fiers de ce gain pour les femmes du Québec », a déclaré la vice-présidente représentant les femmes de la FTQ, Louise Michaud.
« L’équité salariale n’est pas un privilège, c’est un droit, un droit fondamental des travailleuses à un juste salaire. Pour la FTQ, cette loi est un gain très important pour les femmes du Québec, mais nous croyons qu’elle n’a pas donné tous ses fruits. Non seulement faut-il la maintenir, en assurer le respect et l’application rigoureuse dans toutes les entreprises visées, mais aussi l’améliorer afin que toutes les travailleuses du Québec puissent voir leur travail reconnu à sa juste valeur. Le travail sur le terrain est loin d’être terminé. Il faudra redoubler d’ardeur et de vigilance », a conclu le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.