La crise de la COVID-19 donne une occasion de plus aux homophobes et aux transphobes de faire état de leur ignorance et de leur haine à l’endroit des personnes issues de la diversité sexuelle. « L’homophobie et la transphobie ne prennent pas de pause. Il faut rester vigilants, que ce soit dans nos milieux de travail ou dans la société en général. La journée du 17 mai est une occasion pour réfléchir à la promotion de bonnes relations entre les personnes, sans égards à leur identité sexuelle ou de genre », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Malheureusement, la période trouble que nous traversons donne l’opportunité à des personnages malhonnêtes de faire des amalgames stupides entre l’apparition de la pandémie et l’orientation sexuelle, qui se répercutent souvent dans les médias sociaux. Une discrimination associée aux religions et à leurs dérives, ou qui est véhiculée par certains gouvernements. Tout cela doit être dénoncé », ajoute Daniel Boyer.
La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie est une initiative de la Fondation Émergence dont la mission est d’éduquer, d’informer et de sensibiliser la population à la réalité de la diversité sexuelle. « Il faut savoir qu’encore aujourd’hui, dans 72 États à travers le monde, c’est un crime que d’être soi-même », conclut le président de la FTQ.
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