Québec, le 20 février 2008 – Malgré les nombreuses critiques à l’endroit des commissions scolaires, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) s’oppose à l’abolition de celles-ci. « Ce n’est pas parce qu’il y a une faible participation aux élections scolaires que nous devons mettre la hache dans cette structure que nous considérons importante à la vie démocratique québécoise. Cependant, nous convenons que le système actuel doit évoluer », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

Comment améliorer la participation aux élections scolaires ?

« Il est possible d’améliorer la participation de la population en faisant coïncider les élections scolaires en même temps que les élections municipales. Bien sûr il existe des contraintes techniques, mais avec un peu d’imagination et de bonne volonté nous croyons que cela est possible. Par ailleurs, la FTQ estime que l’élection du président de la commission scolaire doit se faire au suffrage universel, ce qui aurait comme conséquence de stimuler l’intérêt de la population », a ajouté M. Roy. La FTQ est également d’avis que le rôle du président de la commission scolaire et celui des commissaires doivent être mieux définis par la loi.

Le financement des commissions scolaires

« Nous devons reconnaître que la structure des commissions scolaires est peu dispendieuse en considérant le fait qu’elles administrent quelque 8 milliards de dollars. Le système scolaire doit être principalement financé par les transferts gouvernementaux et, marginalement, par la taxe scolaire », a conclu le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

La FTQ participe au Forum sur la démocratie et la gouvernance des commissions scolaires qui se déroule les 20 et 21 février à Québec.

La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres.

Source : FTQ