« À ce sujet, la FTQ estime que l’Assemblée nationale a toute la légitimité nécessaire pour adopter cette réforme et que s’il y devait y avoir un référendum, cela devrait se faire avant la prochaine élection. Nous rappelons au gouvernement que la Coalition Avenir Québec, le Parti québécois, Québec solidaire et le Parti vert ont signé en mai 2018 un accord dans lequel ils s’engageaient à réformer le mode de scrutin pour une proportionnelle mixte applicable aux prochaines élections en 2022. La CAQ doit maintenant tenir parole », déclare le secrétaire général de la FTQ Denis Bolduc.
« Pour la FTQ, il est essentiel de rétablir la confiance de la population dans le processus électoral en mettant en place un mode de scrutin qui reflète le mieux le vote exprimé par la population. Le mode de scrutin mixte proportionnel compensatoire avec une liste régionale proposé par le projet de loi est susceptible d’aider à rétablir cette confiance. Cependant, nous estimons qu’il n’y a pas suffisamment de députés de régions (sièges de compensation) dans ce projet de loi et cela doit être bonifié », ajoute le secrétaire général.
« Autre déception, les mesures proposées par ce projet de loi pour atteindre la parité femmes-hommes parmi les candidatures ne sont pas réellement contraignantes. Il faut être plus ambitieux et viser l’égalité femmes-hommes. Finalement, la FTQ en appelle à la bonne volonté des parlementaires : vous avez une occasion formidable de doter le Québec d’un mode de scrutin favorisant une plus grande diversité de représentation tout en conservant un juste équilibre entre les valeurs d’équité et d’efficacité de la gouvernance. Ne ratez pas cette occasion ! », conclut Denis Bolduc.
Pour consulter le mémoire : https://ftq.qc.ca/centre-documentation/memoire-pl39
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