Le TSO perdure malgré les promesses
Malgré les multiples représentations de la FIQ auprès du gouvernement, le recours systématique au TSO est encore d’actualité. Les membres de la FIQ sont extrêmement en colère et veulent que le tribunal tranche pour responsabiliser les établissements de santé à cet égard. « Les professionnelles en soins ont lancé un cri d’alarme le 8 avril dernier. Nous ne cessons de le répéter, le TSO a des conséquences désastreuses sur les professionnelles en soins et sur la qualité et la sécurité des soins. Quand est-ce que le Tribunal va intervenir auprès des employeurs pour garantir des services de qualité à la population comme il le fait auprès des syndicats ? Cette situation est carrément injuste et nos membres ne se sentent pas respectées ! », déclare Nancy Bédard, présidente de la FIQ.
La règle du deux poids, deux mesures
Rappelons que le 5 avril 2019 une juge du TAT avait enfin reconnu que le TSO devait être utilisé lors de situations urgentes et exceptionnelles. Dans sa décision, le TAT avait indiqué clairement l’engagement du CPNSSS de prendre les moyens pour éviter de faire appel au TSO le 8 avril, lors de la journée sans TSO des professionnelles en soins. « Comment se fait-il que les employeurs aient collaboré cette journée-là et que désormais ils ne soient plus capables de mettre en place des mécanismes pour éviter le recours au TSO ? Devant l’absence de volonté, le recours au TAT est incontournable. Nous allons poursuivre cette bataille juridique dans l’intérêt de tous, de la population et des professionnelles en soins. », ajoute Nancy Bédard.
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