C’est au mois de septembre 2023 que la FIPEQ-CSQ a déposé ses demandes au gouvernement. Ce n’est qu’après de nombreuses pressions que le gouvernement a finalement présenté ses offres le 12 avril dernier. Les reculs que nous avons constatés sont préoccupants. Rappelons que le réseau manque de places de qualité, ce qui cause, avec raison, des inquiétudes chez parents. La pénurie de RSE et les conditions de travail peu enviables n’améliorent en rien la situation. Le gouvernement doit notamment revoir à la hausse son offre financière, car la hausse du coût du panier d’épicerie et du logement affectent le pouvoir d’achat des RSE. Si le gouvernement souhaite véritablement contribuer à la rétention et à l’attraction de ces professionnelles de l’éducation de la petite enfance, il est grand temps qu’il prenne en considération leurs revendications légitimes. Les négociations s’éternisent, et nous ne pouvons plus attendre : pour les RSE, les enfants et les parents, les discussions doivent avancer pour en venir à une entente collective satisfaisante dans les plus brefs délais.
Les moyens de pression sont toujours le dernier recours que la FIPEQ-CSQ et ses membres souhaitent utiliser. Des assemblées se tiendront du 3 au 30 septembre 2024, où les membres seront appelées à voter des actions concertées à mettre en application au moment jugé opportun. Cependant, ces assemblées permettront à la FIPEQ-CSQ, si les membres le décident, de se faire entendre rapidement si la partie gouvernementale tarde à s’engager sérieusement dans les négociations. Le gouvernement a encore la possibilité de régler cette négociation sans que les membres aient à recourir aux actions concertées.
« Il faut comprendre que nos membres travaillent dans des conditions difficiles avec peu de reconnaissance de la part du gouvernement à un moment où la valorisation est fondamentale pour la rétention et l’attraction des RSE. La lenteur de la négociation est loin de contribuer à un sentiment de respect de l’équipe de Monsieur François Legault envers nos membres. Un an et demi après la fin de l’entente collective, il est plus que temps que les négociations avancent et se règlent » affirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
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