Sylvie Tonnelier est d’autant plus étonnée que lors de la récente annonce de la réduction de 56 millions dans les services de garde, son organisation avait exhorté le gouvernement péquiste de ne pas affaiblir le réseau de services de garde qu’il a fortement contribué à créer. « C’est comme si les péquistes reniaient la politique de la famille qu’ils ont mise en place et à laquelle la population souscrit depuis ce jour, et plus particulièrement les femmes et les familles monoparentales », s’insurge la présidente de la FIPEQ-CSQ.
Rappelons que ce réseau public de services de garde a permis à des milliers de personnes de prendre le chemin de l’emploi et de contribuer ainsi à l’économie du Québec. Malheureusement, le gouvernement semble vouloir ignorer le cri d’alarme que la majorité des intervenants du milieu de la petite enfance lui ont lancé le 17 mars dernier.
Sylvie Tonnelier demande à la ministre de la Famille, Nicole Léger, de revoir sa décision pour plutôt se porter à la défense d’un système public qui a maintes fois prouvé son efficacité. « Il ne faut pas oublier que des services de garde de qualité sont un avantage primordial pour les entreprises qui veulent des travailleuses et des travailleurs qualifiés et disponibles », conclut la présidente de la FIPEQ-CSQ.