« Nous allons soutenir l’ensemble des initiatives étudiantes, syndicales et communautaires visant à contrer les compressions en éducation et, plus largement, l’austérité du gouvernement libéral. Par contre, pour l’instant, nous ne lancerons aucun appel à la grève générale », affirme le président de la FECQ, Alexis Tremblay.
Au cours des prochains mois, les membres de la FECQ veulent poursuivre leur mobilisation par divers moyens. Plusieurs manifestations locales seront organisées ainsi que plusieurs ateliers et conférences de sensibilisation. Certaines associations étudiantes consulteront leurs membres pour une grève ou pour des levées de cours ponctuelles le 2 avril et le 1er mai.
« Présentement, les étudiants utilisent des moyens différents pour se mobiliser. Certains utilisent la grève générale, d’autres non. La grève générale, c’est le moyen ultime. Pas un objectif à court terme. Chose certaine, un mouvement social s’articule et s’agrandit au Québec. La FECQ va continuer d’y contribuer, avec l’ensemble des acteurs de la société civile », soutient monsieur Tremblay.
L’arrivée d’un nouveau ministre à l’éducation aurait pu être une bonne nouvelle pour le mouvement étudiant. Malheureusement, ce dernier a utilisé sa première sortie publique pour cautionner l’arrivée de nouvelles compressions.
« La responsabilité première du ministre François Blais doit être de protéger l’éducation des compressions. Son rôle est d’assurer la réussite scolaire des étudiants, pas d’équilibrer les finances publiques. Il doit se lever, rapidement, défendre le Québec de demain et revendiquer l’égalité des chances pour tous les jeunes », termine le président de la Fédération.