En coupant les services et en détériorant les droits des personnes marginalisées et en situation de pauvreté, l’austérité s’attaque aux organismes communautaires. Ainsi, plus les besoins de la population augmentent, plus les groupes sont sollicités, sans pour autant voir leur financement rehausser. Ce sous-financement des organismes communautaires ne date pas d’hier, mais l’austérité fragilise les organisations, les empêchant de remplir pleinement leur mission. Dans le cas des groupes de défense collective des droits, à cinq mois de l’échéance de leurs protocoles, l’austérité fait craindre pour la fin de leur financement.
Ces mobilisations des groupes communautaires pour leur survie et contre leur sous-financement se tiennent au moment même où des milliers de travailleurs et de travailleuses des secteurs public et parapublic se mobilisent. Les syndiqué-e-s de ces secteurs luttent, comme les groupes communautaires, contre leur appauvrissement, pour de meilleures conditions de travail, et contre les compressions qui menacent les services publics. Il s’agit d’une lutte générale contre les conséquences désastreuses des mesures d’austérité et la Coalition Main rouge tient à souligner l’apport des groupes communautaires dans cette lutte, dans les différentes régions, et leur mobilisation sans précédent les 2 et 3 novembre. Lire l’article complet