« Il est totalement inadmissible qu’on permette à des individus de se payer des privilèges pour contourner une loi qui a été votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale et qui protège la culture collective des Québécoises et des Québécois », affirme la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.
La dirigeante syndicale demande au gouvernement de réagir avec force en trouvant rapidement les moyens pour protéger la langue française. Toutes les options devront être considérées, dont celle d’appliquer la loi 101 aux écoles privées non subventionnées. « L’école privée ne peut être génératrice de privilèges. Il s’agit d’un véritable débat de société. Le gouvernement doit de toute urgence trouver une solution qui vient colmater la brèche importante que vient d’ouvrir la Cour suprême à l’encontre des droits collectifs », de conclure la présidente de la CSN.