Pour la douzaine de salarié-es de ce dépanneur, qui comprend des postes d’essence, les négociations pour une première convention collective pourront maintenant débuter. Rappelons que trois dépanneurs Couche-Tard mènent actuellement des négociations soit les établissements syndiqués de Saint-Liboire, en Montérégie, de l’arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil et du quartier Pierrefonds, à Montréal.
Le vice-président de la Fédération du commerce CSN, David Bergeron-Cyr souhaite la bienvenue à ces salarié-es au sein de la fédération. « Si les employé-es de Couche-Tard se syndiquent, c’est pour se donner les moyens de se faire respecter par l’entreprise. À la CSN, nous avons rigoureusement évalué la situation de l’entreprise avant d’accueillir ces salarié-es. Il n’y a aucun doute quant à nous, Couche-Tard est capable de faire beaucoup plus pour assurer des conditions de travail dignes à ses employé-es. »
La CSN représente actuellement près de 100 employé-es dans 7 dépanneurs Couche-Tard.
Revendications
Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail. Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu’à 12,80 $ l’heure, pour les préposé-es, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu’ils n’en ont aucune actuellement.
Le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, rappelle qu’au cours de la dernière année, les profits de Couche-Tard se sont chiffrés à 457 millions $, une augmentation de 24 % en un an. « C’est grâce au travail de ses salarié-es québécois que Couche-Tard a pu acquérir de nouveaux dépanneurs un peu partout dans le monde, dont les établissements syndiqués de la chaine Statoil, en Norvège, où les syndicats sont représentés au conseil d’administration de la filiale. Il est grand temps pour Couche-Tard de reconnaître les droits de ses employé-es et de les respecter ».