« Si le Parti Québécois décrète aujourd’hui une série de mesures qui répondent à nos revendications, c’est parce que nous avons tenu à nos principes et les avons défendus par une approche combative et rassembleuse », déclare Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE. « A l’avenir, notre approche aura gain de cause sur toute mesure régressive. » La CLASSE rappelle donc qu’elle demeure opposée à toute hausse des frais de scolarité, incluant l’indexation au coût de la vie. « L’éducation est un service public qui doit demeurer accessible, et non une marchandise dont le prix varie selon le marché », poursuit Jeanne Reynolds, coporte-parole de l’organisation.
En ce sens, la CLASSE demeure prudente face à la tenue prochaine d’un sommet sur l’éducation. « Les députés péquistes défendent surtout une indexation des frais de scolarité au coût de la vie. D’ici les conclusions de ce sommet, l’annulation de la hausse est, en quelque sorte, une victoire temporaire. Les bonifications à l’aide financière aux études doivent également être maintenues au-delà de l’année courante. C’est pour cette raison que nous resterons mobilisé-e-s », explique Mme Reynolds. Au-delà d’un sommet sur le financement, la CLASSE insiste plutôt sur la tenue d’États généraux qui permettront de réfléchir collectivement à la mission des établissements postsecondaires.
Enfin, la CLASSE convie à nouveau la population dans les rues de Montréal et de Québec le 22 septembre prochain. « Nous pouvons être fiers et fières de ce que nous avons accompli, mais gardons à l’esprit que le combat pour l’accessibilité à l’éducation ne se termine pas aujourd’hui. En ce sens, nous continuons à défendre la gratuité scolaire comme projet de société », conclut Camille Robert.