« L’Assemblée générale annuelle de l’Université Laval, suivie par un Conseil d’administration, le 26 novembre, sont pour nous le moment idéal pour démontrer la force de la mobilisation des auxiliaires. Une grève de 24 heures ce même jour sera l’occasion de l’exprimer » a précisé le président du SA2RE, Charles-Alexandre Belisle.
Mise en contexte
L’annonce de nouvelles coupures, rétroactives, de 30 millions est la goutte qui fait déborder le vase. Devant cette situation, le SA2RE se voit contraint de signifier au gouvernement que l’austérité n’a pas sa place à l’université. Les décideurs de l’Université Laval doivent vigoureusement refuser ces coupes, les négociations en cours en dépendent.
Victor Bilodeau, président du Conseil Québécois des Syndicats Universitaires (CQSU) mentionne que l’austérité du gouvernement Couillard a de lourdes conséquences dans tout le secteur universitaire : « Les coupures affectent les auxiliaires autant en tant que travailleur qu’étudiant. On est en train de sacrifier l’avenir du Québec pour l’atteinte à court terme d’objectifs comptables. »
Les coupes massives, à répétition, imposées par le gouvernement Libéral aux universités dérangent. « C’est la deuxième fois que la partie patronale est contrainte de se retirer de la négociation en cours pour revoir ses positions. Les discussions allaient bien, mais ces annonces de coupures à répétition troublent le fil des négociations » a renchéri M. Belisle.
« Les membres nous ont donné un mandat de négocier. Nous voulons maintenant nous en donner les moyens. Ces moyens sont collectifs, la décision sera collective » a fait valoir M. Belisle.
À propos du SA2RE
Depuis 2006, le Syndicat des auxiliaires administratifs, de recherche et d’enseignement (SA2RE), représente plus de 5000 auxiliaires et stagiaires postdoctoraux à l’emploi de l’Université Laval. Le travail des auxiliaires consiste à assister les autres membres du personnel dans l’enseignement des cours, le travail de recherche et les différentes tâches administratives. Le SA2RE est une section locale de l’AFPC-Québec qui représente plus de 20 000 travailleuses et travailleurs œuvrant dans les universités québécoises.