« L’AREQ est une voix pour les personnes aînées depuis 1961. Nous avons toujours travaillé de bonne foi avec les gouvernements dans l’intérêt de nos membres et de l’ensemble des aînés du Québec. Nous voulons rencontrer la nouvelle ministre le plus tôt possible pour lui présenter les besoins et les solutions qui émanent directement des aînés sur le terrain et des experts avec lesquels l’AREQ collabore activement », souligne Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Soins à domicile : un maillon faible du réseau de la santé
Les soins à domicile sont la priorité des aînés selon de multiples sondages effectués par l’AREQ. Les aînés d’aujourd’hui et de demain s’attendent à ce que le gouvernement mette les bouchées doubles pour répondre aux besoins criants de soins à domicile partout au Québec.
« Il faut toujours rappeler que l’investissement massif dans les soins à domicile aide à maintenir l’autonomie des personnes aînées le plus longtemps possible. Chaque dollar en ce sens aide à diminuer la pression et les coûts dans le réseau des CHSLD et des maisons des aînés. Cela permet aussi aux aînés de continuer de contribuer dans leur communauté, au lieu de devoir se déraciner et être en quête de services », affirme Mme Lapointe.
Pouvoir d’achat : les personnes aînées s’appauvrissent plus vite que la moyenne des citoyens
L’AREQ tient à ce que le message soit clair pour la nouvelle ministre : la société n’a rien à gagner à appauvrir ses aînés. Les personnes retraitées sont une richesse dans chaque région et dans chaque municipalité. Elles contribuent de plusieurs façons, notamment en offrant de précieuses heures de bénévolat. En ce sens, assurer des revenus viables à tous les aînés du Québec et réparer une injustice qui perdure avec la non-indexation des rentes des retraités des secteurs publics, c’est payant pour tous.
« Avec la conjoncture économique, les personnes aînées écopent gravement. Les personnes retraitées sont dépendantes de leurs rentes et de leur pension. Si ces rentes ne sont pas indexées, et si la pension ne suffit pas à suivre le coût de la vie, le pouvoir d’achat des aînés continuera de s’effriter au rythme de l’inflation. Il faut trouver le moyen d’éviter un appauvrissement massif qui s’accroît chaque année », conclut Mme Lapointe.
Un message, un commentaire ?