« Alors que la situation d’urgence engendrée par la COVID-19 est en train de se résorber, le gouvernement maintient l’état d’urgence et l’instrumentalise pour conserver la mainmise sur les conventions collectives. Malgré certains assouplissements récents, il ne peut plus justifier d’outrepasser les droits des travailleuses et des travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux », insiste Robert Comeau, président par intérim de l’APTS.
L’APTS maintient également son désir de voir le gouvernement résoudre les problèmes de pénurie et de rétention de la main-d’œuvre plutôt que d’avoir recours à des décrets et à des arrêtés ministériels. « L’état d’urgence est une mesure d’exception, et non la règle. Il faut mettre fin à ce recours gouvernemental qui outrepasse les mécanismes prévus par des conventions collectives dûment négociées » conclut-il.
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