« C’est une excellente nouvelle pour nos gens. L’employeur a reconnu qu’une erreur avait été commise et qu’elle devait être corrigée sans pénaliser les TSE-PA, ce que permet la rétroactivité de la mesure. Un gain qui mérite d’être souligné », a déclaré Robert Comeau, 2e vice-président de l’APTS.
Ayant des responsabilités accrues, ces TSE-PA contribuent grandement à la baisse des listes d’attente dans le domaine. Lors de l’intégration à la nouvelle échelle salariale en avril 2018, la prime de 2 % qu’ils et elles recevaient n’avait pas été considérée, entraînant une perte de rémunération pour certain·e·s. L’APTS a rapidement soulevé l’enjeu auprès du Conseil du trésor mais ce n’est qu’aujourd’hui, à force de travail acharné, qu’elle a réussi à faire rectifier la situation.
« On n’a pas lâché le morceau et l’employeur n’a eu d’autre choix que de reconnaître le bien-fondé de notre démarche. Nous allons poursuivre notre travail afin de faire reconnaître pleinement la contribution de ces professionnel·le·s qui travaillent d’arrache-pied au quotidien pour réaliser des examens de qualité, sans la supervision des radiologistes », a conclu Robert Comeau.
L’entente intervenue entre les parties s’appliquera dans les 90 jours suivant sa signature, soit dès à présent, et de manière rétroactive au 2 avril 2018. Elle touche un nombre important de TSE-PA qui travaillent dans les établissements du réseau de la santé et des services sociaux.
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