« Les intentions d’Hydro-Québec de travailler en véritable partenariat avec les Premières Nations dès les premières étapes des grands projets éoliens représentent certainement un pas dans la bonne direction », a déclaré le Chef de l’APNQL, Ghislain Picard. « Cette approche correspond à notre vision de toujours : être dans le siège du conducteur lorsqu’il s’agit du développement énergétique sur nos territoires. »
Principes et attentes des Premières Nations
L’annonce récente d’Hydro-Québec ouvre une piste intéressante, reconnaissant les droits des Premières Nations sur leurs terres ancestrales, y compris leurs ressources en eau. Cependant, les communautés autochtones demandent des actions concrètes pour passer des paroles aux engagements tangibles. Depuis des temps immémoriaux, les Premières Nations ont habité et gouverné ces territoires, détenant des droits ancestraux, dont le titre aborigène, qui garantissent leur utilisation, leur jouissance et leur possession des terres, ainsi que leur droit aux bénéfices économiques qu’elles génèrent.
Pour assurer le bien-être de leurs collectivités et de leur développement, il est impératif que les Premières Nations bénéficient directement des retombées des projets énergétiques sur leurs terres et leurs eaux. Elles souhaitent pouvoir réinvestir ces bénéfices selon les priorités et les besoins qu’elles auront identifiés, et ainsi contribuer à leur développement socio-économique. « Les Premières Nations veulent la capacité de créer leur propre richesse. Une analyse plus détaillée de la stratégie et les discussions à avoir avec Hydro-Québec permettront de déterminer si elle répond à la volonté de nos gouvernements d’être les véritables maîtres de leur propre développement », souligne Chef Picard.
L’APNQL accueille favorablement l’ouverture d’Hydro-Québec et souhaite que les discussions à venir permettent d’entrevoir un développement énergétique plus inclusif et respectueux des droits et des aspirations des Premières Nations.
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