Plus tôt cette année, un document de Transports Canada recensait qu’entre février 2002 et novembre 2012, un déversement d’hydrocarbures avait lieu tous les 10 jours dans le fleuve St-Laurent. Le seul projet de l’oléoduc Énergie Est traversera une trentaine de rivières au Québec, dont plusieurs sont utilisées comme source d’eau potable. Selon le porte-parole, les choix faits par le gouvernement, à la remorque des milieux financiers et du fédéralisme pétrolier, sont dangereux et passéistes.
« Et ce n’est que la pointe de l’iceberg ! On sait que les catastrophes environnementales liées au pétrole ont des impacts économiques majeurs en régions, particulièrement sur les cours d’eau. Le rôle du gouvernement québécois n’est pas celui de favoriser les intérêts de l’industrie pétrolière au détriment de la protection de notre santé, de nos sources d’eau potable et de notre environnement. Il faut renforcer la loi sur l’eau pour que sa protection ait préséance sur tout projet de développement ou toute activité industrielle », a déclaré M. Fontecilla.
Pour le porte-parole solidaire, « permettre le passage du pétrole sale de l’Alberta sur nos rivières n’est pas la voie à suivre. Nous vivrons pendant des décennies avec tous les risques d’un ou des déversements ». Il termine en rappelant que le gouvernement doit faire preuve de volonté politique et travailler pour que le Québec soit à l’avant-garde du développement et de l’utilisation des énergies vertes. « Nous possédons l’expertise dans ce domaine. C’est cela un projet porteur d’avenir ! », conclut M. Fontecilla.