Leur convention collective est échue depuis le 31 mars 2020. Les négociations en vue de son renouvellement ont progressé, mais malgré plusieurs rencontres entre les parties, les discussions n’ont toujours pas permis de conclure une entente sur le volet normatif ni sur les salaires.
Rappelons que c’est lors d’une assemblée générale spéciale le 9 juin dernier que les membres avaient entériné à 79 % la proposition de se doter d’un mandat leur permettant d’enclencher des moyens de pression pouvant aller jusqu’à une grève générale de cinq jours.
« L’impatience des salarié(e)s a atteint son comble. L’employeur ne nous laisse pas d’autre choix que de faire la grève puisque celui-ci demeure insensible à nos demandes salariales. L’arrêt de travail d’aujourd’hui a connu un succès important et à voir l’énergie déployée par nos membres, on peut constater à quel point la mobilisation était au rendez-vous », a déclaré Sylvain Beaulieu, président du Syndicat des employé(e)s de la Société québécoise des infrastructures, lequel représente les employé(e)s de bureau, techniques, et les ouvriers.
« De plus, si les discussions sur le normatif ne sont toujours pas réglées, c’est parce que l’employeur persiste dans ses demandes irréalistes d’abolition de clauses d’ancienneté pour l’octroi de postes », d’ajouter
Nina Laflamme, conseillère syndicale.
La Société québécoise des infrastructures (SQI) a pour mission, d’une part, de soutenir les organismes publics dans la gestion de leurs projets d’infrastructures publiques en assurant une planification, une réalisation et un suivi des projets et, d’autre part, de développer, de maintenir et de gérer un parc immobilier qui répond aux besoins des ministères et des organismes en leur fournissant des services de construction, d’exploitation et de gestion immobilière.
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