« Si le gouvernement libéral pense qu’il peut passer la tronçonneuse dans le système public et faire des économies de bout de chandelle sur le dos de nos enfants, il se trompe. Personne ne veut que nos enfants se contentent d’un service de base pendant que le gouvernement laisse échapper des centaines de millions de dollars dans les paradis fiscaux. La preuve ce sont ces milliers de personnes qui forment des chaînes humaines ce matin devant des centaines d’écoles du Québec ! Le mouvement d’indignation prend de l’ampleur et peut compter sur Québec solidaire pour porter le combat à l’Assemblée nationale », a indiqué la députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, qui participait à la chaîne humaine autour de l’école Rose-des-Vents.
À l’école Jean-Baptiste-Meilleur de Montréal, la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, a rencontré des parents inquiets pour l’avenir de leurs enfants. « Fermeture de classes, abolition d’un poste de psychoéducateur, coupes dans l’aide alimentaire et déplacements d’élèves, on est vraiment loin d’un milieu d’apprentissage adéquat ! Les compressions font extrêmement mal aux enfants et le gouvernement s’en lave les mains. En fin de compte, c’est le milieu communautaire qui devra ramasser les pots cassés. Sincèrement, je n’ai jamais vu une attaque aussi frontale contre l’école publique », a déploré Mme Massé.
Au printemps dernier, la journée de mobilisation « Je protège mon école publique » avait rassemblé 8000 personnes devant une centaine d’écoles dans 8 régions du Québec. Aujourd’hui, le mouvement était présent devant plus de 265 écoles dans 16 régions.