Édition du 17 décembre 2024

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États-Unis

JP Morgan : scandale historique à Wall Street

Dès l’annonce de la cavité creusée – dont la profondeur risque bien de dépasser les chiffres donnés actuellement – par les opérations spéculatives de JP Morgan, le coauteur, avec l’ancien patron de la FED de 1979 à 1987, Paul Volcker, n’a pas hésité à prendre un ton offensif. Ainsi, Carl Levin, sénateur démocrate du Michigan – corédacteur de la « Volcker Rule », actuellement examinée devant le Congrès et dont l’application, prévue pour juillet 2012, a déjà été repoussée –, a clamé : « L’annonce d’aujourd’hui nous rappelle le besoin d’établir des règles strictes et efficaces pour protéger les contribuables d’avoir à couvrir des paris très risqués. »

Une fois de plus, ces règles présentées comme devant, enfin, assurer la régulation des opérations bancaires apparaissent comme des filets troués. Et chaque fois, il faut un choc concret, soit des opérations normales des grands acteurs de la finance de marché, pour le confirmer. Car elles ne sont déclarées « anormales », « excessives » qu’une fois une perte très importante découverte. Avant, quand cela paie, tout est normal.

La « Volcker Rule » constituait pourtant une pièce maîtresse de la réforme Dood-Franck qui devait nettoyer les écuries de Wall Street. La Volcker Rule avait une fonction : éviter les prises de risques excessives – tout le problème, dans ce cadre même, réside dans la définition du terme risque et du qualificatif excessif ! – dans le trading des banques pour leur compte propre.

Dans la novlangue bancaire, on parle de couverture, alors que, comme le certifie, avec la franchise d’un homme du milieu, Carl Levin, ces couvertures ne sont « que des paris risqués qui ne devraient pas relever de l’activité des banques ».

Par couverture, on entend une activité dont l’objectif est la recherche de protection contre les fluctuations de divers marchés (devises, obligations, denrées, etc.) par le biais de contrats à terme [1] et de produits dérivés (voir note plus bas).

L’affaire est si « grosse » que la présidente de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), Shelai Bair, a avoué : « Les régulateurs vont devoir regarder de plus près la définition des opérations de couverture. » Depuis des années, des spécialistes de la finance, tout à fait respectables et du courant dominant, ont dénoncé les opérations de couverture comme déstabilisatrices et utilisant au profit de certains opérateurs une déstabilisation provoquée, d’autant plus si l’opérateur intervient dans un marché étroit sur lequel il dispose d’une position de force.

Ce qui est le cas de JP Morgan dans cette affaire, comme on le lira ci-dessous. Avec un assaut de sincérité de circonstance, Bart Chilton, de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), donc le régulateur des marchés à terme, affirme : « Quatre ans après la chute de Bear Stearns, de Lehman Brothers et les centaines de milliards de dollars injectés dans les banques, nous constatons encore un besoin tenace que les régulateurs implémentent les réformes financières votées en 2010. »

L’opposition à la Volcker Rule utilise comme argument central : nous, les grandes banques, nous allons perdre de notre rentabilité. Le trou d’air chez JP Morgan, la banque modèle, va rendre plus difficile leur argumentation. Le patron de JP Morgan, Jamie Dimon, un ennemi déclaré de la Volcker Rule n’a pas hésité à déclarer, avec arrogance, que cet incident allait tomber à point pour « être utilisé par un groupe d’experts là-bas [au Congrès], mais c’est la vie ». (BBC, News, Business, 11 mai 2012)

N’exagérons rien. Nous « pouvons faire confiance » à la capacité des grandes banques – entre autres celles qui ont le plus à craindre d’une régulation, même limitée, soit Goldman Sachs et Morgan Stanley – pour retarder toute réglementation un peu sérieuse. Et si un « gros accident » arrive : la FED, l’Etat et donc les contribuables passeront à la caisse. Il ne s’agit donc pas de réguler, il faut déprivatiser ceux qui ont une telle emprise sur des segments décisifs de l’économie. (C.A. Udry)

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Les banquiers l’avaient promis. Ils avaient tiré les leçons de la crise financière. Plus jamais ils ne céderaient aux sirènes de la finance casino. C’en était fini des spéculations à outrance, des parties de poker sur les marchés, des inventions diaboliques. Les subprimes [2], CDO [3], CDS [4] et autres leur avaient servi de leçon. Ils ne se laisseraient plus entraîner dans des dérives risquant d’amener le monde entier au bord du gouffre. On ne les reverrait plus pris dans des scandales comme l’affaire Kerviel [Jérôme Kerviel opérateur de marché de la française Société Générale, accusé par cette dernière d’être à l’origine de pertes à hauteur de 4,82 milliards d’euros]. Désormais, ils renouaient avec les usages traditionnels de la banque.

Les différents gouvernements avaient écouté avec attention ces engagements, puis avaient décidé de remiser sagement l’essentiel des réglementations qu’ils envisageaient d’imposer au monde bancaire, sous la pression de l’opinion publique. Les banquiers avaient compris. Il n’était pas besoin d’en rajouter, affirmaient-ils, sensibles au lobbying intensif du monde bancaire pour éviter toute réforme dure. Mais les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent [une formule dont la paternité est attribuée à Henri Queuille, de Corrèze – comme Hollande, lui, en tant qu’élu – et ministre de la IIIe République, puis président du Conseil sous la IVe République ; un radical-socialiste spécialisé dans le compromis, un peu comme Hollande].

Quatre ans après, il apparaît que rien n’a changé dans le monde de la finance. La première banque américaine, JP Morgan, vient d’annoncer une perte de 2 milliards de dollars, liée à des spéculations erronées sur des dérivés de crédit. C’est une des pertes de trading les plus élevées dans l’histoire de Wall Street. Et elle pourrait encore augmenter : la banque pourrait avoir à enregistrer un milliard de dollars de pertes supplémentaires, dans les semaines à venir.

Dans la panique, le président de JP Morgan, Jamie Dimon, a convoqué en urgence une conférence de presse, jeudi 10 mai, après la clôture de Wall Street, pour avouer ce formidable scandale. Sans trop s’étendre sur ce qui a amené à un tel scandale, il a reconnu une grave erreur pour la banque : « Il y a eu une erreur manifeste du département investissement. Cette nouvelle stratégie était erronée, complexe, mal contrôlée, mal exécutée et mal suivie », a-t-il expliqué, tout en assurant que la solidité de la banque n’était pas en question.

Cet exercice d’autocritique a été particulièrement pénible pour Jamie Dimon. Jusqu’alors, JP Morgan avait la réputation d’être la banque la plus prudente de Wall Street, ce qui lui avait valu dans les années 2005-2006 de vifs reproches des analystes : selon eux, la banque ne prenait pas assez de risques et, pour ces raisons, était moins rentable que ses rivales. Puis, avec la crise financière, elle fut au contraire saluée par tous pour sa sagesse, pour avoir évité nombre des produits toxiques qui empoisonnaient les autres.

Son statut d’établissement bancaire très sûr lui permit de ramasser nombre de ses concurrents au bord de la faillite, pour une poignée de dollars. Elle récupéra ainsi à bon compte la banque d’investissement Bear Stearns [une banque considérée comme « admirable », renflouée par la FED ; UBS a engagé, début 2012, Sam Molinaro qui était chief financial officer (CFO) quand Bear Stearns a implosé, en 2008], première banque à tomber en faillite en mars 2008, puis la banque Washington Mutual, soutenue à bout de bras par les fonds publics, avant de participer avec Goldman Sachs à la mise à mort de sa concurrente Lehman Brothers.

Grâce à ces prises, JP Morgan, qui avait déjà repris la Chase Manhattan dans les années 1980, est aujourd’hui la banque la plus puissante des Etats-Unis. Son président, Jamie Dimon, est considéré comme la figure de référence de Wall Street. Le banquier ne manquait jamais d’exhiber sa fameuse liste des règles de prudence du métier, devenue la table des lois de JP Morgan, qu’il conservait soigneusement dans la poche intérieure de sa veste. Se faire prendre, comme les autres, dans un scandale de trading est donc des plus humiliants.

La baleine et les requins

Toutefois, JP Morgan ne peut dire qu’il a tout découvert par hasard. Dès le 5 avril, le Wall Street Journal publiait une enquête sur les curieux paris du département investissement de la banque, basé à Londres. L’enquête y parlait d’une « baleine londonienne », ayant pris des positions énormes sur le marché des dérivés de crédit [5], qui intriguait les hedge funds et les autres investisseurs habitués de ces marchés. La baleine avait fini par être repérée : il s’agissait d’un trader français, Bruno Michel Iksil, travaillant pour JP Morgan, qui lui avait fait gagner 100 millions de dollars l’année précédente.

Celui-ci avait pris, au nom de la banque, d’immenses positions sur de CDS [voir note 3]. Pour être précis, les paris se déroulaient sur un indice de dettes de grands groupes : le Markit CDX.NA.IG.9. Il ressemble si l’on veut au Cac 40 –qui comprend une liste pondérée de groupes cotés – mais pour les obligations. Retour à la magie de la créativité financière : face à cet indice, les financiers ont mis au point des CDS synthétiques, reproduisant la composition de l’indice, mais permettant de se couvrir sur l’ensemble et non d’acheter les garanties pour chaque groupe, ce qui est plus cher.

Pendant que le trader de JP Morgan vendait à d’autres investisseurs ces CDS synthétiques, il prenait des positions inverses à ses clients, pariant que ces entreprises ne feraient pas faillite. Mais peu à peu, il ne cessa d’augmenter la mise, se constituant une position de plus en plus énorme, vite repérée par les habitués de ce marché très étroit. Ceux-ci commencèrent à multiplier les paris en sens inverse, persuadés qu’ils allaient faire tomber l’impudent. « L’argent rapide a flairé le sang », écrivit dans une note un investisseur.

Lorsque le Wall Street Journal publia cette histoire très informée qui agitait le marché londonien, la réaction de JP Morgan fut immédiate : pas elle, pas cela. « Notre département investissement est centré sur la gestion long terme des actifs de la firme et pas sur les profits à court terme », répondit la banque. Le président ajouta qu’il « s’agissait d’une tempête dans un verre d’eau ». La banque assurait qu’elle « était très confortable » avec les positions prises par son trader, qui entre-temps, avait, malgré tout, arrêté toute intervention. Moins d’un mois plus tard, JP Morgan est obligée d’annoncer une perte de deux milliards de dollars et potentiellement de trois.

Que s’est-il passé entre-temps ? Les effets dopants des 1000 milliards d’euros généreusement accordés par la Banque centrale européenne se sont totalement dissipés. La crise de la zone euro a resurgi. Les marchés actions comme obligations se sont retournés. Connaissant désormais la dangereuse position de JP Morgan sur ce marché des CDS synthétiques, les hedge funds ont profité de ce changement de marché pour se déchaîner et acculer la banque. Dans le monde de la finance, les requins attaquent aussi les baleines.

Questions gênantes

Le scandale, cependant, ne fait que commencer. Dès l’annonce des pertes, les différentes autorités de régulation de marché se sont emparées du dossier et ont commencé à poser quelques questions gênantes.

La première est de savoir s’il n’y a pas eu manipulation du marché. Les intervenants sur ce marché très étroit se comptent en effet en petites dizaines. JP Morgan y avait pris de telles positions qu’il en était devenu le maître du jeu, poussant de plus en plus l’indice à la hausse, pour son plus grand profit. Si le trader a pu spéculer ainsi pendant plusieurs mois, il est tentant de conclure que la banque était jusqu’alors largement gagnante et a couvert ses actions, jusqu’à ce que son jeu soit découvert. Dans l’affaire de la Société Générale, le trader Jérôme Kerviel avait enregistré 1,4 milliard d’euros de profits avant de perdre plus de 6 milliards [les estimations diffèrent encore aujourd’hui, selon les acteurs en jeu].

La deuxième question repose le problème du contrôle et de la « culture » des banques. Car, pour perdre 2 milliards de dollars, il faut en engager substantiellement plus. Comment expliquer que personne ne se soit alarmé de l’importance de tels engagements ? La situation est d’autant plus surprenante que Jamie Dimon assurait que toutes les positions étaient étroitement contrôlées et atterrissaient au final systématiquement sur son bureau.

Cette affaire détruit à nouveau l’argumentaire des banques, lorsqu’elles assurent qu’elles n’ont pas besoin de nouvelles régulations. Deux hypothèses sont possibles qui, d’ailleurs, ne sont pas incompatibles. Soit, en dépit des procédures et des contrôles, des failles existent, ce qui prouve que ces établissements sont devenus si gigantesques qu’ils sont devenus incontrôlables. Il faut donc y remédier. Soit la « culture » des banques, malgré tous les discours publics, n’a pas changé : même au sein de la banque qui se présentait comme la plus « vertueuse », la spéculation sur les marchés reste l’activité privilégiée, assurant une rentabilité qu’elle ne peut trouver dans ses activités traditionnelles. Le cours de bourse et les stock-options [les gains des opérateurs] priment sur les autres considérations. Ce qui implique que les banques préfèrent canaliser l’argent pour leur propre compte plutôt que d’aider à financer l’économie.

Ce constat amène à une troisième question, encore plus délicate pour la banque. Car le département qui a couvert ces activités de trading est normalement chargé d’assurer les placements entre l’excédent des dépôts reçus et les crédits accordés. D’après l’agence Blomberg, les montants à gérer s’élèvent à 360 milliards de dollars. Comment expliquer que ce département ait mené des spéculations de marché ? JP Morgan a-t-il enfreint la règle Volcker [ancien président de la FED, ex-conseiller d’Obama qui a proposé des règles pour limiter le trading pour compte propre des grandes banques américaines, avec une efficacité pas trop redoutée], qui stipule une stricte séparation entre les activités de dépôt et les activités de marché des banques. JP Morgan a-t-elle utilisé l’argent des déposants pour spéculer pour son compte propre ? Interrogé sur ce dernier point, Jamie Dimon s’est défendu avec la dernière des énergies : « Il n’y a pas eu d’infraction à la loi Volcker, mais il y a eu infraction aux règles Dimon », a-t-il assuré.

Les révélations risquent de se multiplier dans les jours à venir. Jamie Dimon, banquier le mieux payé de Wall Street avec 23 millions de dollars de rémunération en 2011, aura certainement de grandes difficultés à se maintenir à la tête de l’établissement après ce scandale historique.

JP Morgan pourrait même être menacée, les autorités pouvant imposer une séparation de force entre la banque de dépôts et la banque d’investissement, s’il se confirme que la banque a violé la loi. Déjà, des sénateurs, favorables à une réglementation sévère pour les banques, ont redonné de la voix et demandent une application stricte de la loi Volcker, que les lobbies bancaires n’ont cessé d’attaquer.

L’affaire risque de déborder bien au-delà du seul cas de JP Morgan. Au moment où la crise de l’euro reprend avec une possible sortie de la Grèce de l’euro, prouvant que rien n’a été résolu en Europe, ce nouveau scandale à Wall Street illustre que dans le domaine de la réglementation financière, rien non plus n’a avancé. Les multiples G-8, G-20 et autres réunions au sommet n’ont permis aucune transformation : les responsables politiques, par aveuglement, ont refusé de toucher au système et se sont contentés de le retoucher à l’extrême marge. Quatre ans après le début de la crise financière, le monde en est toujours au même point. (Publié sur le site de Médiapart, le 11 mai 2010)

Notes

[1] Contrats à terme : ils se négocient sur le marché à terme (futures en anglais) et doivent permettre de se prémunir contre les risques de changes, de taux d’intérêt, etc. Un exemple : une personne achète le 12 mai 2012, à un prix convenu le 12 mai, un produit (du café) livrable et payable dans six mois. Dans ce processus, trois acteurs interviennent. Le premier celui qui veut se protéger contre le risque (le vendeur de café pour être certain de son prix) ; il est en couverture de risque. Le deuxième, celui qui affronte le risque : c’est celui qui achète dès le 12 mai, car il prévoit une hausse des prix, c’est le spéculateur ; il spécule sur la hausse. Le troisième : celui qui cherche à profiter de ce que le vocabulaire de la finance nomme les « imperfections temporaires du marché » et qui décide très vite des opérations qui lui font gagner des sommes importantes, sans risque. Un exemple : il vend à terme du café qu’il va livrer grâce à du café qu’il achète simultanément au comptant avec l’argent qu’il emprunte aujourd’hui. C’est un arbitragiste. Ces marchés doivent être fortement organisés pour qu’existe une crédibilité. Or, leur « désorganisation » est devenue un instrument de leur utilisation. (Rédaction A l’Encontre)

[2] Terme d’origine étatsunienne qui désigne des hypothèques à risque élevé. Elles sont été au centre de la crise de surproduction immobilière aux Etats-Unis. Les deux éléments sub et prime renvoient à : « sous » et à « standard de solvabilité », c’est-à-dire ce qui est normalement exigé par les banques pour permettre l’octroi d’un prêt hypothécaire. Or, « on prêtait à des gens sans emploi et sans revenu ». (Rédaction A l’Encontre)

[3] CDO – Collateralized debt obligation. En français : titre dérivé de titres. C’est un amalgame de titres divers qui est le résultat de plusieurs opérations de titrisation. C’est-à-dire de procédés par lesquels les banques et d’autres établissements financiers (fonds d’investissement, assurances), qui ont effectué divers types de prêts – qui arrivent à des échéances différentes –, se refinancent en mettant sur le marché de nouveaux titres de court terme, « adossés » à ces prêts, autrement dit « garantis » (sic !) par eux.
L’objectif des produits comme les CDO est de procurer un rendement plus élevé à la tranche supérieure du produit structuré (étage de la pile amalgamée) et un rendement moins élevé à la tranche qui est censée être à l’abri du risque. (Rédaction A l’Encontre)

[4] CDS – Credit Default swap, en français Titre de garantie contre la défaillance (TGD). Les CDS ont été créés comme un instrument de protection contre le risque. Le TGD (CDS) est en réalité un instrument de spéculation. « Tout le monde » peut en acquérir, même sans détenir les titres assurés. Dans ce cas on parle de naked CDS, de TGD nu. Le vendeur de la protection, à l’autre pôle de celui qui a acquis le TGD, peut agir en qualité d’assureur et encaisser des primes de l’assuré sans avoir fait la moindre avance de fonds. Il ne sera contraint de verser au détenteur du TGD la somme assurée et de réunir alors les fonds nécessaires (au cas où il ne les détient pas déjà) que dans l’éventualité de la défaillance du titre pour lequel le client est assuré, à moins qu’il n’ait déjà revendu le TGD entre-temps. C’est ce qui s’est passé dans le cas de la « négociation » de la décote de la dette grecque. L’assuré ne peut pas suivre le passage d’une main à l’autre des TGD. Un champ spéculatif de poker players ! (Rédaction A l’Encontre)

[5] Dérivé de crédit : c’est un titre qui découle de la titrisation (voir note 2) de créances. Par exemple : un titre adossé à des hypothèques, ou adossé à des prêts pour étudiants, etc. (Rédaction A l’Encontre)

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