Ces personnes étaient venues dénoncer leurs conditions de travail difficiles et la culture organisationnelle à la Ville qui rend le climat de travail toxique. Dans cet article, la mairesse semble minimiser leur insatisfaction, puisque les autres syndicats n’étaient pas présents.
Pourtant, le syndicat a maintes fois décrié le mauvais climat que subissent ses membres au travail. D’ailleurs, un récent sondage sur la mobilisation des employé(e)s de la Ville de Sherbrooke a révélé le faible taux de mobilisation des cols bleus, soit un score de 5,4/10. Les policières et policiers sont le groupe le moins mobilisé du secteur municipal (4,6/10).
« Nous sommes très préoccupé(e)s par ce résultat. Nous avons interpellé la direction générale adjointe et la direction des ressources humaines à cet effet et sommes présentement en discussion concernant plusieurs dossiers importants », a déclaré Michael Chabot, président du SCFP 2729.
« Le syndicat représentant les cols bleus de Sherbrooke rappelle que son objectif est de collaborer avec la Ville afin de trouver des solutions constructives et efficaces pour améliorer les conditions de travail de nos membres tout en respectant la convention collective », a conclu Nathalie Giguère, conseillère du SCFP.
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