Vendredi, après deux ans de négociation, le gouvernement libéral a proposé un maigre 1,25 jour de congé par année aux membres payés par le système Phénix, en guise de compensation pour quatre ans d’horreur. L’AFPC ne pouvait pas accepter cette proposition dérisoire.
De plus, les équipes de négociation de l’AFPC ont déclaré l’impasse après avoir constaté que le gouvernement libéral n’était pas disposé à faire de véritables progrès dans la négociation d’une nouvelle convention collective. Les équipes, qui représentent 90 000 fonctionnaires fédéraux, étaient à la table du 30 avril au 2 mai.
« Tout indique que le Conseil du Trésor n’a pas de réel mandat pour négocier. Ça démontre tout le respect que le gouvernement nous porte. Chaque fois que les fonctionnaires ont accepté des augmentations de salaire avoisinant 1,5 %, ils ont subi des reculs. Chaque fois, ils s’éloignent des augmentations du coût de la vie. Il est temps de mettre le pied à terre », a déclaré Yvon Barrière, vice-président régional de l’AFPC-Québec et porte-parole.
Il s’agit de la quatrième fois que des fonctionnaires se stationnent devant un édifice fédéral depuis la mi-mars, après celui d’Estimauville à Québec, celui du 305, boulevard René-Lévesque Ouest à Montréal et celui du 100, rue Lafontaine à Chicoutimi.
« Il ne faut plus se contenter de conserver des acquis. Nous méritons mieux. Un point c’est tout », de conclure Yvon Barrière.
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