Cet arrêt de travail fait suite à la suspension du président du syndicat, de la vice-présidente ainsi que de 75 employé(e)s au motif qu’ils et elles portaient des robes et des bermudas en guise de moyens de pression plutôt que le pantalon et le chandail noirs de rigueur.
La partie syndicale a proposé une trêve qui mettrait fin aux moyens de pression, mais il semble que la SQDC n’a pas saisi l’opportunité, mais a choisi plutôt la confrontation.
Les membres du SCFP à la SQDC réclament des conditions de travail décentes alors que celle-ci refuse de leur octroyer des salaires et des avantages similaires à ceux offerts dans d’autres sociétés d’État comparables notamment la Société des alcools du Québec.
Ces travailleurs et travailleuses de la SQDC gagnent à peine 17 $/h à l’embauche et la majorité n’a pas de poste à temps plein ni de sécurité d’emploi, ce qui les place dans une position de précarité intenable.
On se souviendra que les salarié(e)s ont voté à 91 % en février 2022 pour un mandat permettant d’enclencher des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée au moment jugé opportun.
Le SCFP représente plus de 300 syndiqué(e)s de la SQDC qui travaillent dans 26 succursales à travers le Québec.
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